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WEEK 8 - Pyjama party et Ramyeon

Photo du rédacteur: CélineCéline

Dernière mise à jour : 23 nov. 2024


BRISBANE, mai 2024
L'Eglise du quartier
 

12 MAI 2024 - Dernière semaine en auberge avant de retrouver l'intimité d'une chambre à soi. Et je dois dire que la vie en auberge, c'est vraiment une expérience en soi. Tu rencontres des gens d'horizons très différents avec des parcours aussi variés qu'uniques.

Certains restent une ou deux nuits, le temps de se poser avant de repartir vers de nouvelles aventures. D'autres restent le temps de trouver un logement et du travail.

Dans les couloirs, ça parle chinois, coréen, allemand, français et aussi anglais. Avec des accents d'un peu partout.

L'ambiance y est particulière, tournée vers la rencontre et la découverte de l'autre. Même si le lendemain la personne sera reparti, tu discutes autour d'un repas, entre les murs de votre chambre. Bref, tu élargis ton tour d'horizon.

Ce qu'il y a de vraiment incroyable, ce sont les cuisines (et je ne dis pas ça parce que je suis une Morin). Quelque soit l'heure de la journée, il y a toujours des gens qui cuisinent. Entre ceux qui déjeunent à 11h et qui dînent à 17h et les autres qui déjeunent à 15 et qui dînent à 21h, il faut dire qu'il y a de quoi faire. Pour peu que tu arrive entre 18h et 19h, tu tombes sur un vrai chantier. Ça fourmille de partout, ça sent mille plats à la fois. Certains font découvrir à leurs nouveaux camarades leurs spécialités, d'autres mangent tout simplement des pâtes (parce que la base non ?), et d'autres encore prennent l'approche sur la terrasse.

L'auberge, c'est un lieu de rencontres, de découvertes de culture et de promesses. Des promesses de se revoir si on passe dans le pays de Jean-Michel ou d'Albert.

Et même si c'est vraiment sympa de vivre en communauté et de rencontrer tout plein de monde, dire que je suis impatiente d'eménager dans ma colocatione est un ephémisme. Retrouver un peu d'intimité, avoir ma chambre à moi toute seule, pouvoir dormir jusqu'à 14H si l'envie m'en prend... Le bonheur à l'état pur, non ?


Sinon au programme de cette semaine, entre deux rideaux de pluie, je suis allée déposer de nouveaux CV (non non, je n'ai pas encore fait le tour de tous les hôtels de Brisbane). La motivation était moins présente ces derniers jours, j'avoue. Mais j'ai quand même essayé de m'imposer le même rythme que la semaine d'avant : postuler à des candidatures en ligne le matin et aller faire le tour de la ville l'après-midi en déposant des CV.

Sans vraiment de retours positifs pour le moment. Aucun appel, aucun entretien. Mais bon, je sais bien que les procédures prennent souvent plusieurs semaines alors j'essaie de rester positive.

L'aspect positif des choses, c'est que partout où je donne mes CV, je comprends ce que les gens me racontent. Soit ils surarticulent quand ils comprennent que je suis étrangère, soit je commence à prendre mes repères. Toujours est-il que ça fait plaisir à constater.


À côté de cela, j'ai encore fait de nouvelles rencontres. C'est ça d'être en auberge de jeunesse : les gens vont et viennent, la plupart ne reste que quelques jours pour repartir vers de nouvelles aventures. Cela explique que les colocataires changent tout le temps.

Et comment vous dire que j'ai très bien commencé la semaine, avec une petite pyjama party entre roomies. Deux Coréennes, une Taiwanaise et une Française réunies autour de Maltesers le temps d'une soirée. Si on n'est pas bien là, à même le sol, emmitouflée dans une couverture, à faire connaissance et à échanger sur nos cultures,

Vendredi, je changeais de chambre (faire et défaire les bagages, on adore) et j'ai donc fait la connaissance de nouvelles personnes. Dont notamment une Coréenne en PVT pour un an fraîchement arrivée de Busan. Le feeling est tout de suite passé. C'est un truc que je ne saurais pas expliqué, mais on a tout de suite accroché. Peut être que nos caractères introvertis, notre passion pour la photographie et notre goût pour le voyage n'y est pas pour rien. Je lui ai fait découvrir le Jardin Botanique du centre ville, elle m'a appris à cuisiner des Ramyeon coréens (et Dieu que c'était bon. Épicé, mais sacrément bon).

Nous avons aussi participé à un atelier "Paint & Sip" organisé par l'auberge tous les dimanches. C'était une activité que j'avais repérée dès mon arrivée et que j'avais très envie de tester (malgré un nouveau de dessin/peinture très bas). Pendant deux heures, nous avons donc peint des tulipes en l'honneur de la fête des mères australienne. Et pendant deux heures, j'ai eu l'impression de marché dans les pas de mon Grand-Père. En peignant, je l'imaginais assis dans son atelier à créer les tableaux qui sont maintenant sur les murs de ma chambre.


La journée de dimanche signait aussi la fin de mon séjour en auberge et le début d'une nouvelle aventure : celui de la colocation avec deux étrangères. Mais ça, ça sera pour la semaine prochaine.



Incroyable mais vrai : Cette semaine, j'ai perdu un acolyte. Eh oui, l'enfoiré canadien est rentré en France. À Dieu les discussions du matin pendant mon petit-déjeuner !



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