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WEEK 3 - Découverte de la pampa australienne

Photo du rédacteur: CélineCéline

Dernière mise à jour : 23 nov. 2024


CEDAR VALE,  Avril 2024
Maison coloniale
 

07 AVRIL 2024 - C'est le cœur un peu gros que, 5 jours après mon arrivée, je quitte Brisbane pour Cedar Vale, petite bourgade au plus sud. J'avais réussi à me faire des potes, j'étais motivée pour me trouver du travail et malheureusement tout ça devrait attendre mon retour dans un mois.


En préparant mon voyage, la perspective de trouver du travail me faisait peur. J'étais consciente que vu mon niveau d'anglais (spoiler : niveau rat les pâquerettes), il me serait difficile de comprendre et de m'exprimer. Et donc difficile de trouver un job. C'est pourquoi j'ai opté pour l'option volontariat. Au cours de mes recherches, j'ai découvert plusieurs sites permettant aux backpackers de voyager à moindres frais en aidant des particuliers dans leur quotidien. Du jardinage, ménage ou encore de la cuisine en échange du gîte et du couvert. À l'origine, mon plan était de trouver une famille en ville, près de Brisbane pour chercher en parallèle du travail, mais en tant que newbee et sans aucune recommandation, les pistes ne se bousculaient pas au portillon.


C'est comme ça que la Parisienne que je suis, détestant les araignées et tous les insectes en général, débarque dans la campagne australienne, à Cedar Vale précisément, une heure en voiture de Brisbane (et pas de transports en commun). La famille qui m'accueille, une mère et de ses deux filles de quinze ans, habite une belle maison coloniale au milieu d'un terrain de 7 hectares de forêt.


S'intégrer dans une famille qui n'est pas la nôtre, qui a un mode de fonctionnement complètement différent, c'est pas facile. J'en avais déjà fait l'expérience lorsque j'avais été à Londres en tant que jeune fille au pair et c'est vrai qu'il faut un temps d'adaptation. Le rythme de vie, la culture, les relations, tout est différent. Alors on réapprend. On réapprend ou plutôt on apprend tout court la frustration de ne plus avoir de WiFi après 22h30 (eh oui, c'est ça de vivre avec des ados en 2024). On réapprend les centaines de façons de cuire les pâtes (avec on sans huile, le débat est lancé). On apprend tout simplement à remettre en question nos petites habitudes et nos automatismes. Pour le meilleur et pour le pire, car changer et se remettre en question fait aussi partie de l'expérience.


Au programme de cette première semaine, beaucoup de rangement et de ménage. En effet, pour mes débuts à Cedar Vale, on ne peut pas dire que le temps a été au rendez-vous. Ou plutôt si, la pluie m'a tenu compagnie tous les jours. Dans ces conditions, difficile de travailler dans le jardin, alors j'ai nettoyé : les ventilateurs, le sol, les étagères du cellier, le frigidaire...

À côté de ça, je m'avais aussi pour mission de m'occuper des animaux de compagnie de la famille. Un chat qu'il ne faut pas oublier de nourrir matin et soir, un chien qui, s'il se sent délaissé part se réfugier chez le voisin, et des poules qu'il faut garder à l'œil.

Alors quand la famille est partie camper lors de mon premier week-end sur place, même si j'étais seule, le moins qu'on puisse dire c'est que j'avais de la compagnie.


Et je dois dire qu'avoir la maison à moi toute seule a été très agréable. Piscine, musique à fond, bain de soleil... (faut croire que quand le chat n'est pas là, les souris dansent).

Même si j'ai trouvé l'atmosphère particulière. C'était la première fois depuis mon départ que je me retrouvais vraiment seule (sans aucune présence humaine j'entends) et ça m'a un peu laissé un goût de solitude.

Avec les 8 heures de décalage horaire entre Paris et Brisbane, le début de journée parait bien silencieux sans personne à qui parler (enfin si, un frère au Canada). Sans parler du contrôle parental qui coupe internet à 22H (merci à mon réseau mobile pour son absence de 4G pendant tout le séjour !).


Sinon, j'ai dû prendre plus d'une fois sur moi en me retrouvant nez à nez avec des insectes et autres araignées vraiment énormes et vraiment laides (c'est un jugement de valeur, je sais, mais croyez-moi elles n'étaient vraiment pas belles). Je peux vous dire que je ne faisais pas la fière que je devais sortir de nuit pour aller fermer la porte du poulailler que j'avais oublié (mon petit cœur s'en souvient encore). Et c'est sans parler des serpents.


Au bout de quelques jours, j'ai pu retenir deux trois conclusions importantes que je me devais de partager avec vous (au cas où vous mettriez un jour les pieds dans l'Australie profonde).

Règle numéro 1 : dans la cambrousse, toujours un bandage, tu emporteras. Au cas où un serpent mortel te piquerait, ça te sauverait la vie.

Règle numéro 2 : le soir, toujours couvert, tu sortiras. Non pas à cause du froid, mais des moustiques.

Règle numéro 3 : toujours ultra vigilant à où mettre tes pieds, tu seras. Confer les araignées vraiment laides et vraiment énormes que tu pourrais croiser.



Incroyable mais vrai : Le chien s'est enfuit 2 jours après mon arrivée... quand j'étais seule bien sur. Qui a été frappé chez 3 voisins parce qu'elle n'avait pas compris les instructions de la mère ?

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