18 AOÛT 2024 – Le début de cette nouvelle semaine sonne le commencement d’une nouvelle ère : celle des vacances et de la vie croquée à 1000%. Lundi et mardi, je fais mes dernières heures à McDo, et si cela devenait de plus en plus facile, que je faisais de moins en moins de conneries, je dois avouer que j’ai été soulagée de rendre mon tablier.
Ces quelques jours de break avant de quitter la ville passent à une vitesse folle. Préparation de la valise (est-ce que je l’ai faite et défaite au moins trois fois ? Oui, tout à fait. Et j’assume mon côté sereine et à peine stressée), achats de dernière minutes, moments avec les potes : pas le temps de niaiser.
Avec le temps pourris de ces derniers jours (oui, je vous confirme, Brisbane pleure de me voir partir), je n’ai pas pu faire les dernières excursions que j’aurais voulu. A dieu Gold Coast, Glass House Mountains et couchers de soleil qui auraient dû être magiques. A la place, j’ai un peu (beaucoup) végété dans mon canap à lire. Et franchement ce n’est pas plus mal. Un peu de calme avant la tempête (rien de plus parfait comme ressourcement pour une introvertie comme moi).
Au coin d’une rue, dans le métro, sur les quais, partout j’ai du mal à me dire que se sont mes derniers instants à Brisbane. Je ne me souviens pas avoir ressenti la même chose en quittant Londres après y avoir passer 4 mois. Sans doute que j’avais trop hâte de retrouver la famille et les potes pour m’en préoccuper. J’ai super hâte de découvrir les Philippines, de revoir mes potes et de voir ce que c’est que de vivre sur la côte ouest de l’Australie, mais il y a un petit côté nostalgique à l’idée de ne plus revenir dans la première ville où j’ai fait mes toutes premières rencontres, ici à des milliers de kilomètres de Paris.
Samedi, 5h du mat. Ça y est, c'est le grand départ ! En route pour les Philippines. Evidemment, un samedi à cette heure-là, il n’y avait pas de transport et évidement il pleuvait. J’ai donc pris une trottinette électrique et fonce Alphonse. Il fallait me voir sur mon engin avec mon sac de randonnée à l’arrière et sur le devant mon petit sac à dos. Un vrai spectacle ! L’autre spectacle du matin, c’était le défilé d’australiens qui avaient tous dû se donner rendez-vous sur les quais. Mais qui se lève à 5h un samedi matin, sérieux ? Qui ?
Après une première expédition le long de la rivière, me voilà qui embarque pour la deuxième expédition de la journée, le train jusqu'à Sydney. 14h de route pour ensuite attraper un avion pour Manille. Deux grosses journées de transports en perspective avant d'arriver à destination. Mais, il faut dire que rien que le trajet est un voyage en soi, avec tellement de beaux paysages. Le lever de soleil sur la campagne australienne, avec 2 montgolfières en arrière plan m'ont achevé. Entre montagnes, champs de blé, prairies peuplées de vaches et de montons, j'ai pu visiter, le temps de quelques heures, l'Etat du New South Wales.
Après une journée dans le train, escale d'une nuit à Sydney. Je n'ai pas pu visiter grand chose en dehors de mon lit, mais les gens que j'ai pu y rencontré été vraiment sympas.
Dimanche 18 août, 17h. Après 8h d'avion, me voilà enfin arrivée à destination : Manille, Philippines.
Incroyable mais vrai : J'ai officiellement fait mes premiers pas hors du Queensland. Et le peu que j'ai vu de l'Australie me plait déjà beaucoup. Ca promet de très belle chose pour la suite.
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