16 JUIN 2024 – Arrivée à l'aéroport, qu'elle n'est pas la surprise de découvrir que je fais partie des rares heureux élus à à passer le contrôle aux frontières.
Au programme : vérification que toutes les affaires dans mon sac sont bien à moi, scanner du dit sac...tout ça pour que les gens de la douane m'apprennent que ma bouillotte en forme de girafe (Raf pour les intimes) ne pourrait pas rentrer indemne à la maison. Ils ont dû lui ouvrir les pattes pour vider le mélange blé/lavande qu'il y avait à l'intérieur (des histoires de transmissions de maladies, tout ça tout ça).
Moralité : le blé ça craint.
Moralité bis : toujours avoir un attirail de couture sur soi, sait-on jamais (est-ce que j'en ai emporté un ? Non, bien sûr. Pourquoi faire ?).
Moralité ter : ne pas voyager léger, ça vous évitera de vous faire contrôler aux douanes (enfin ça c'est ma théorie).
S’il y a bien une chose que je retiens de ces derniers jours, c’est que le décalage horaire, ça craint. Autant en arrivant en France, je n’ai pas eu trop de problème à me recaler sur l’heure locale (autre que des réveils à 6h du matin, je veux dire), autant le retour à Brisbane a vraiment fait mal avec quelques insomnies entre 4h et 6h.
L’honnêteté m’oblige donc à dire que la semaine n’a pas été très productive. J’ai quand même décidé de me mettre un bon coup de pied aux fesses samedi en allant passer l’après-midi à Redcliffe. Redcliffe fait partie de ces petites bourgades en périphérie de Brisbane à profiter des joies du bord de mer. Alors munie de mon appareil photo et de mes lunettes de soleil, j’ai pris le train jusqu’à la côte. Longer les plages en marchant les pieds dans l’eau a quelque chose de très relaxant et apaisant, je dois dire. L’eau est toujours aussi incroyablement chaude et la lueur du soleil couchant (à 3h de l’après-midi, oui je sais, c’est tôt) donne au tout une impression d’arrêt sur image.
Le soleil sur couchant toujours à l’ouest (enfin aux dernières nouvelles), espérer voir le rayon vert est toujours hors de porter. Mais cela n’a pas empêché d’avoir de très belles couleurs dans le ciel : un dégradé de roses et de bleus presque poétiques.
Dimanche matin, petite visite du marché du Mont Gravatt suivit d’une randonnée sur ledit mont pour arriver à un point de vue plutôt sympa donnant sur la city. La randonnée en tant que telle ne cassait pas trois pattes et un canard (surtout que je n’ai vu aucun koala), mais la vue sur les buildings de Brisbane était belle, d’autant plus qu’il faisait beau.
Incroyable mais vrai : Je n’aurais jamais pensé qu’il puisse se passer autant de choses dans l’actualité française pendant mes 24 heures de vol pour rentrer à Brisbane.
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