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WEEK 11 - Passage de sécurité, nourriture et météo australienne

Photo du rédacteur: CélineCéline

Dernière mise à jour : 23 nov. 2024


BRISBANE, juin 2024
Poissons en vue
 

02 JUIN 2024 – Une nouvelle semaine commence. Et comme toujours, lundi rime avec library : direction la bibliothèque avec pour programme de travailler mon entretien du lendemain. Parce que oui, j’ai décroché un entretien pour travailler au MacDonald de l’aéroport de Brisbane (j’ai envie de vous dire, il était temps !). Et je dois dire que l’entretien a été une expérience en soi.

Je me suis pointée à l’aéroport avec trois-quarts d’heure d’avance (en bonne Morin qui se respecte), et heureusement figurez-vous. Parce que dire que j’ai galéré à localiser McDo est un euphémisme. J’ai fini par comprendre qu’il se trouvait derrière la sécurité. Allez savoir pourquoi, j’ai pensé qu’il était situé juste à l’entrée de l’aéroport, accessible à tous. Pour la première fois, j’ai donc passé les barrières de sécurité sans avoir à prendre avion. Ça avait quelque chose d’étranger de regarder tous ces gens s’activer avec leurs bagages, sacs et valises pour être à l’heure pour embarquer alors que je n’avais pour seul accessoire mon tote bag, un carnet et un stylo.

C’était la première fois que je passais un entretien totalement en anglais et autant vous dire que cela m’a empêché de dormir la nuit précédente. J’avais préparé mon pitch (vous auriez dû me voir à faire les cent pas dans la cuisine/salon : « hello, my name is Céline »), mais bon, on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Mais tout s’est bien passé, la manager a été très sympa et en même pas 15 minutes l’entretien était plié (on en est même venu à parler bouquins, elle commençait Iron Flame pour les connaisseurs).

La réponse est arrivée le lendemain après-midi, je peux donc vous annoncer officiellement que je devrais passer la sécurité de l’aéroport tous les jours pour aller travailler (avec un badge spécial pour doubler tout le monde, parce que pas le temps de niaiser). Si ce n’est pas cool ça ?

 

Sinon, au programme du reste de la semaine, repos bien mérité et moments entre potes. Mercredi, j’ai passé la journée avec une ancienne coloc d’auberge. Nous n’avons rien fait de très spécial à part manger une glace, visiter la Galerie d’Art Moderne et nous promener le long des quais, mais c’était rafraîchissant. Entre mon accent de merde, mon niveau d’anglais et son niveau d’anglais à elle, heureusement que notre ami Google a été présent pour nous sauver la mise.  

 

Pour ne rien vous cacher, depuis mon arrivée en Australie, j'ai complètement revu mes horaires de repas. Le soleil se levant et se couchant très tôt même en été, les Australiens commencent à travailler très tôt aussi et finissent leurs journées de travailler autour de 17h max du max. Ce qui implique nécessairement des dîners outrageusement tôt. C'est comme ça que je suis retournée vendredi soir au Eat Street Market pour y retrouver ma pote Japonaise. Spoiler : nous avions rendez-vous à 16h. Qui commence à dîner à cette heure-là ? C'est censé être l'heure du goûter. Manger si tôt supprime non seulement le plaisir du goûter, mais en plus le rituel sacré de l'apéro. En plus d'impliquer qu'à 20h, on meure de nouveau de faim. Mais bon, je ne vais pas imposer mes habitudes de Hobbit à tout le monde, alors je m'adapte aux habitudes locales.

C'est donc ainsi, qu'à 16H23 très précisément, nous avons commencé à déguster notre festin installées sur des tabourets face au fleuve. Et quel festin ! Au menu : rouleaux de printemps, pizzas et crêpes. Mes toutes premières crêpes ici, et autant vous dire qu'on voit tout de suite que ce n'est pas un stand tenu par des Bretons. Aucune farine de sarrasin à l'horizon, à mon plus grand désespoir. La crêpe était plutôt bonne, mais ça n'enlève pas l'aspect choquant de ma découverte.


Samedi, j'ai testé un nouveau restaurant, cette fois-ci accompagnée de mes deux colocataires. Le lieu était très sympa, décoré par de grandes fresques aux murs représentant de célèbres musiciens. Et vous savez comment je suis friande de street-art (il en faut peu pour être heureux). Une nouvelle soirée des plus agréables avec de nouveaux lieux à visiter ajouter à ma bucket list en Australie.


Ça fait deux mois que je suis en Australie et je découvre petit à petit le climat d’ici. Quand je suis arrivée fin avril, il faisait beau et chaud. Pas besoin de veste, même à minuit. Mais maintenant qu’on est vraiment entré dans l’hiver, je ne sais plus comment m’habiller. Il continue de faire bon dans la journée (même voir chaud pour mes standards de Bretonne), mais dès que le soleil est couché, il fait tout de suite plus frais. C’est là que la veste fait la différence (que je n’ai jamais parce que la flemme de m’encombrer d’une veste si lourde à transporter l’emporte sur le reste).

Ici, on parle d’une année à deux saisons : l’hiver, entre avril et septembre, où il fait plutôt doux et l’été, entre octobre et mars, où il fait très chaud et humide (j’ai vraiment hâte de vivre ça). Mais vous savez ce que l’hiver signifie ici, sur la côte Est ? L’arrivée des baleines sur les côtes. D’après ce que j’ai compris, elles migrent chaque année vers le sud et à partir de juin, on peut les observer depuis les plages. Comment vous dire que je n’attends que ça (vous saurez où me trouver entre juin et août !).

 

 

Incroyable mais vrai : Au bout de 2 mois en Australie, je suis fière de pouvoir vous annoncer que je sais traverser la route en toute sécurité. Il était temps, j’ai envie de vous dire. À bas 26 ans de vieux réflexes. Prochaine étape : conduire à gauche.

 



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